SLM: Curium rencontre Nicolas Paquin
Allô c’est moi, la blogueuse littéraire de Curium. Voici une courte entrevue avec Nicolas Paquin, un auteur fort sympathique, qui est présent au Salon du Livre de Montréal pour promouvoir son nouveau roman, paru depuis peu, Combattre dans l’ombre.
Curium: Parlez-nous un peu de votre nouveau roman, Combattre dans l’ombre, la suite de Sous le feu de l’ennemi.
Nicolas Paquin : Combattre dans l’ombre, c’est la suite des aventures d’Henri, qui s’est enrôlé dans l’armée pour aller faire la guerre. Il a quitté la maison familiale parce qu’il n’y avait rien à faire au Québec à cette époque-là. Étant un jeune de 16 ans, il a le goût de bouger, de faire quelque chose de sa vie. Donc il s’en va à la guerre et il va devoir se parachuter au-dessus de la France et c’est là que Combattre dans l’ombre commence. Henri doit se débrouiller pour survivre dans un univers dangereux, grouillant de Nazis. La menace est partout, il peut se faire dénoncer à tout moment, se faire capturer et à cette époque, si tu ne réussis pas à t’évader de la prison, ils te laissent mourir là.
C: En faisant des recherches, un livre a piqué ma curiosité… Est-ce vous qui avez écrit Haut-Richelieu Autour et Alentours? Parlez-nous-en un peu.
NP : C’est un album de charme qui contient les photos des plus belles maisons et endroits du Haut-Richelieu et toutes ces photos suivent une histoire, celle d’Anthony, un jeune garçon qui a perdu l’amour de sa vie, la belle Élizabeth. Il essaie de la retrouver et un jour, une photo va tomber sous ses yeux. Sur cette image qui date de cent ans auparavant, se retrouve le visage d’Élizabeth. Alors il tombe dans la folie et dans la recherche du réel. Il veut retrouver l’amour de sa vie, mais aussi l’explication qui se cache derrière tout ça. Il y a un peu de fantastique dans cette histoire et les questions s’enchaînent : a-t-il rencontré un fantôme? Est-ce lui qui est devenu fou? Est-il possible que quelqu’un vienne de l’au-delà?
C: Un événement s’est-il produit pour vous inspirer Piégés?
NP : Oui, j’étais avec un groupe d’élèves de quatrième secondaire qui revenait d’un voyage scolaire à Washington. Puis, l’autobus est tombé en panne dans l’État de New York. C’était un lundi de Pâques et il n’y avait pas de secours qui pouvait venir nous chercher. Les élèves et moi-même n’étions pas trop à l’aise avec l’anglais. Alors je me suis dit, si quelqu’un voulait nous kidnapper, ce serait le moment idéal. Alors j’ai eu l’idée et j’ai sorti mon calepin puis en 2 mois, l’histoire était écrite.
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